La chaine Arte a passé une émission très intéressante hier soir concernant le vieillissement de l’Europe (sans oublier la Russie où en plus l’espérance de vie est en train de chuter). L’émission projetait la société en 2030. Voir http://www.arte.tv/ Entre des scènes de rupture sociale entre les « jeunes » et les « retraités » autour des zones littérales en France ou bien l’image de la ville de Berlin remplie de personnes âgées en chaises roulantes, leur position était clair : le problème démographique est réel et le(s) gouvernement(s) ont besoin de réagir pour, entre autre, arrêtés les départs en retraite si tôt (dont les conducteurs de train SNCF à 50 ans…). Le nombre de « vieux » qui sont en retraite involontaire (après passage désobligeant dans le placard) et qui veulent continuer à travailler est de plus en plus élevé. N’ayant pas l’option de risquer un startup, ils doivent chercher des « petits boulots » dans les entreprises. Mais comment les insérer dans une entreprise alors que la jeunesse rime avec potentiel. Des agences apparemment existent pour faciliter cette tache (j’ai trouvé ces deux sites et ). Mais le plus dur restera de trouver des sociétés avec l’envie de les embaucher quand il y a tout de même un niveau élevé de chômage parmi les jeunes. Il faudrait déjà dans un premier temps encourager les sociétés à valoriser leurs anciens actuels. Par ailleurs, on pourrait imaginer des conditions de travail bien plus flexibles, bureaux à domicile… En Belgique, où le problème est similaire voire pire (61% de la population de l’âge de travail travaille vers 63% en France ; versus 74-76% pour les pays scandinaves), ils ont déjà fait des efforts dans ce sens. Quelque soit la solution, à la clé sera une stimulation de l’économie afin de permettre l’embauche volontaire des personnes disponibles. Et les actions doivent être prises aussi bien dans le secteur public que le secteur privé.

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